L’intention de préserver l’esprit de Tsanta Myerle est fortement liée à son sol.

Une architecture sur pilotis et des connexions aériennes dessinent un système complexe et systématique.

Cette piste de projet n’est pas développée :

Un mode d’implantation paraissant offrir le respect du terrain naturel et une prise d’altitude avec des vues traversantes possède également des accès en labyrinthe, des accès directs limités, des escaliers pour tous les étages, une individualisation de l’habitat et une mise en oeuvre coûteuse qui ne limitent pas l’intervention au sol.

Lignes de vue, habitats sur pilotis

Espace vide sous le bâtiment, Couvent de Firminy,Le Corbusier

Dans les lieux publics, l’espace laissé sous pilotis procure des «vide-poches» à l’ombre des bâtiments, sans identité propre.

L’architecture sur pilotis a les qualités requises pour les sites privés, pour se dégager des irrégularités du terrain, éviter d’importants terrassements et ne pas dénaturer le profil de la pente, elle profite de la vue sur le paysage avoisinant.

Les espaces intermédiaires créés autour de la partie habitation proprement dite (vide sous pilotis, galerie, serre, terrasse couverte) créent des transparences et des traversées visuelles entre l’extérieur et l’intérieur.

Ce terrain vierge détient l’esprit du lieu simplement parce qu’il est. Sa pente offrira des vues sur le paysage sans devoir s’élever d’avantage.

Projet d’hôtels dans les arbres, Jean-Philippe Gautier