Schéma de l'habitat en corrélation avec la gestion de l'eau

Parallèlement à cela, le projet engagerait l’intention dans l’implication et l’influence que l’habitant entretien avec le paysage.

En retenant les terrasses agricoles en déprise comme principal potentiel de développement urbain, la responsabilité de l’entretien du paysage serait déléguée aux agriculteurs considérés avant tout comme des producteurs. Malgré lui, l’agriculteur est déjà acteur du paysage. S’il s’engage d’avantage par le biais d’un syndicat d’agriculteur, son rôle sera d’autant plus important dans la valorisation du paysage.

Les terrasses pourraient être aménagées de jardins privés et alimentés en eau par les bisses* venant de Verbier. Ceci apporterait une véritable dynamique entre paysage et territoire où l’habitant est acteur de ce système. Cette approche semble plus durable qu’un entretien subventionné et artificiel.

La deuxième piste d’intention s’articule autour de la Dranse. En secteur urbanisé, le cours d’eau pourrait être souligné par des structures végétales parallèles ou étofféepar les éléments construits.

Les secteurs agricoles sont propices à des élargissements ponctuels du lit majeur. Ces aménagements sont avant tout motivés par la gestion du risque des crues en donnant des zones tampons.

On distingue deux types d’intervention, la première est localisée sur les secteurs d’embouchure de torrents où la vocation principale est la gestion des crues.

La seconde, située dans les secteurs agricoles, est quant à elle associée à une vocation d’accueil. Outre les valeurs écologiques, ces terrasses alluviales apportent une plus-value paysagère apte à donner cette résonance recherchée.

Schéma directeur

«Eau, tu répands en nous un bonheur infiniment simple» Antoine de Saint-Exupèry